Je rends tout de suite à Gainsbourg ce qui lui appartient - le titre-, avant de me faire accuser de plagiat. Jusque là, mon séjour se déroulait plutôt paisiblement, jusqu'à hier 18h30. C'est à peu près l'heure à laquelle le soleil se couche, l'heure à laquelle on commence à respirer un peu, l'heure à laquelle on a envie de se poser avec une bière en rédigeant un blog. A Anjuna, c'est aussi l'heure de la sortie des moustiques. Je me suis faite littéralement dévorer, par d'immondes moustiques gros et noirs comme des mouches. Après 30 minutes de lutte inégale, j'ai remballé mes petites affaires et je me suis précipitée dans un general store en quête d'antimoustique.
L'envers de la carte postale
Et la nuit tombant, je me suis posée pour publier mon blog et dîner. Retour à la guest-house vers 10 heures. C'était ma première nuit en chambre non climatisée. Eh bien je peux te dire mon lecteur qui caille, blottis-toi bien sous ta couette tant que tu peux! 27°C dans la chambre avec un taux d'humidité de 79%, autant dire qu'il m'a été impossible de trouver le sommeil avant le petit matin. Et là, les oiseaux se sont mis à chanter pour célébrer le retour du soleil et les chiens à aboyer surtout celui dont on dirait que les enfants du quartier s'amusent à lui sauter sur la queue. Je dois être honnête et t'avouer que j'ai eu des envies de sinocide!
Fillettes à la recherche de bouteilles de verre sur la plage
Vous êtes quelques uns à me demander "et les gens? ils sont comment?". En Inde, rien n'est gratuit. Quelqu'un qui t'adresse la parole, est quelqu'un qui veut quelque chose. Il faut leur reconnaitre qu'ils font cela avec la plus grande des gentillessses, ils prennent leur temps et ne sont pas agressifs pour 2 sous. Sinon, le reste du temps, ils t'ignorent. Il ne faut pas oublier que je suis une femme seule, ce qui n'est pas forcément bien vu. Côté touristes, il y'a de tout, surtout du lourd. Pas mal de Russes ici à Goa: des mini-Poutine ultra-arrogants et des poupées ultra-vulgaires plutôt fond du cageot! Des Anglais en nombre, évidemment. Même si Goa était portugaise, l'Inde reste un des pré-carré des Rosbifs. Et puis des Japonais, des Français, des Allemands, quelques Américains... bref, le lot habituel des destinations cheap. Bien entendu, je passe sur cette femme complètement tarrée, brûlée au visage au 3ème degré (probablement) et au bras je ne t'en parle même pas et qui continue d'aller se faire griller sur la plage tous les jours!
Comme tu peux le constater, je ne suis pas vraiment conquise. Je crois bien que si Pondi et le Kerala ne sont pas à la hauteur de mes espérances, je monte faire un tour au Taj Mahal et je me casse! Oui, oui, j'en suis (déjà) là... Allez, ça ira sûrement mieux demain après une bonne nuit...?
Sous les cocotiers, les immondices